Expatriation au Portugal: 2 personnes racontent leur histoire

La semaine dernière, vous découvriez la première partie de cet article intitulée « Vivre au Portugal : 5 personnes racontent leur histoire ». Vous y rencontriez Alex, Anne-Marie et Nathalie. Aujourd’hui, je vous invite à découvrir la seconde partie de cet article et l’expatriation au Portugal de Mirana, installée depuis déjà 7 ans à Lisbonne et Johanna, partie vivre en Algarve, puis repartie du Portugal, puis revenue s’y installer pour de bon fin 2017. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir leurs histoires avec le Portugal.

Mirana, télétravailleuse à Lisbonne.

Mirana, parisienne vivant à Lisbonne depuis 2011

Comment Mirana est-elle arrivée au Portugal?

« En 2011, je venais de finir mes études, et je cherchais un emploi. Mon compagnon de l’époque était portugais et  je cherchais donc en France mais aussi un peu à Lisbonne pour éventuellement rejoindre mon ami.

Après avoir postulé auprès de quelques entreprises lisboètes, j’ai rapidement eu des retours positifs dont l’un de l’entreprise Cisco, basée près de Lisbonne. Dans un premier temps, j’ai refusé le projet trouvant que le salaire était trop bas. Quelques jours après, l’entreprise me proposait de travailler sur un nouveau projet avec un meilleur salaire, j’ai accepté et pour moi l’aventure au Portugal commençait.

Toutes mes démarches pour trouver mon premier emploi au Portugal se sont faites à partir de la France. J’ai postulé par Internet et j’ai fais les entretiens via Skype. Il était pour moi inconcevable de partir vivre au Portugal sans avoir trouver un emploi.

Quand je suis arrivée à Lisbonne en 2011, je ne connaissais pas grand chose du Portugal. Je n’y avais été que deux fois avant d’y vivre : une fois à mes 16 ans et une fois à mes 20 ans pour de courts séjours. À mes 16 ans, j’y étais allée en bus. Je peux vous dire que Paris – Lisbonne en bus, c’est une sacrée expérience ! (rires). »

De la location à l’achat, quelle est l’expérience de Mirana au niveau logement?

« Lorsque je suis partie de Paris pour le Portugal, je ne suis partie qu’avec une valise, laissant tout le reste derrière moi. Arrivée à Lisbonne, je n’ai pas eu le problème de trouver un appartement puisque je suis partie vivre chez mon compagnon de l’époque dans le quartier d’Estrela. C’est seulement lorsque je me suis séparée de mon ami que j’ai vécu l’ « expérience » de la recherche de logement à Lisbonne. C’était en 2012 et la recherche de location fut très facile. En une semaine à peine, par du bouche à oreille, j’ai trouvé un logement dans le beau quartier du Principe Real. Ça m’arriverait maintenant, je ne pense pas que je trouverais si facilement et surtout pas aux mêmes prix !

J’ai donc été en location au Portugal pendant 4 ans puis, en 2015, j’ai décidé d’acheter mon appartement. Je me sentais vraiment bien à Lisbonne et je voulais investir. A l’époque, avant le « boom immobilier » de Lisbonne, les prix étaient plus abordables, et il y’avait beaucoup de choix. J’ai pris mon temps et après 6 mois et une dizaine de visites, j’ai enfin trouvé LE logement que je voulais dans le quartier d’Intendente. J’ai maintenant mon nid douillet à moi et j’en suis ravie. »

Du travail en entreprise jusqu’au télétravail: Mirana nous parle de sa vie professionnelle au Portugal.

« Après une année chez Cisco, l’entreprise que j’avais trouvée à partir de la France, j’ai eu l’envie de changer de secteur, celui de l’IT (information technology) ne me convenait plus. J’ai donc postulé dans une start-up de location de logements de vacances et rapidement une nouvelle aventure commençait pour moi. C’était une start-up, nous étions au début seulement une quinzaine. L’entreprise a vite grandit et mes responsabilités au sein de l’entreprise ont évolué. J’ai été promue responsable des équipes et eu la chance d’obtenir ​un contrat d’ « efetivo »(contrat en CDI), ce qui est assez rare au Portugal ! (Il faut savoir que la majorité des emplois qui sont proposés au Portugal sont des « CDD »).

Au bout de quelques années dans cette entreprise, j’ai été démarchée par leur concurrent pour un poste intéressant et y suis restée 1 an et demi avant de partir faire un tour d’Asie pensant plus de six mois. Une expérience qui me trottait dans la tête depuis un moment et que j’avais envie de vivre.

Quand je suis rentrée de ce « road trip » en Asie, j’ai lancé un blog sur les bonnes adresses avec mon compagnon « Lisbonplan ». Pendant six mois j’ai travaillé exclusivement sur ce blog puis j’ai intégré un centre d’assurance comme responsable d’équipes.

Il y’a quelques mois, un peu par hasard, j’ai eu la chance qu’une entreprise américaine s’intéresse à mon profil et me propose un emploi en télé travail avec un CDI français. À l’heure où le télé travail se développe de plus en plus, j’ai trouvé cette opportunité intéressante. Elle me permet de travailler et en parallèle continuer mon blog et voyager. Et pour être honnête, avoir un CDI français me permet une sécurité d’emploi et un salaire que je n’aurai pu obtenir au Portugal. »

La photo « coup de coeur  » de Mirana: un mur coloré, des pavés, des tags et le linge étendu. Une photo représentant bien Lisbonne et son authenticité.

Que pense Mirana du pouvoir d’achat au Portugal?

« En 2011, quand je suis arrivée il était important! Avec un salaire de 1100 euros net comme j’avais à l’époque, on vivait très bien. Aujourd’hui, avec ce même salaire c’est plus difficile ! Pas impossible mais il faut faire plus de concession, notamment à cause de l’augmentation des prix de l’immobilier. Alors imaginez par rapport au SMIC portugais (676€)! Pour donner une idée, l’appartement que je louais à Principe Real en 2011, de 50m2, 2 chambres et une terrasse, je le payais 550 euros toutes charges comprises. Aujourd’hui, le loyer pour ce même appartement est de 1200 euros par mois !

Au niveau du prix des restaurants, je ne vois pas de grosses augmentations. Je pense qu’il faut juste savoir où aller. On trouve toujours de nombreuses « Tasca » (restaurants typiques portugais) dans lesquelles les plats sont délicieux et peu chers. »

L’intégration: l’avis de Mirana sur la vie sociale au Portugal.

« Je suis arrivée au Portugal, je connaissais seulement mon copain de l’époque et un ami portugais. J’ai rapidement rencontré des gens via mon travail mais c’était principalement d’autres étrangers venus s’installer au Portugal, comme moi. On découvrait ensemble la ville. Avec les portugais, l’intégration prit un peu plus de temps.

Les portugais sont très gentils mais avant d’être considérée vraiment comme leur amie, comme une personne sur laquelle ils peuvent se reposer cela peut prendre du temps. En revanche, quand la relation est créée, c’est une relation d’amitié « béton »: belle et sincère. »

Qu’est-ce que Mirana aime au Portugal et qu’est-ce qui la met en rogne?

« Ce que je préfère au Portugal c’est le sentiment de sécurité. J’aime aussi le cadre de vie. Lisbonne est une capitale mais elle reste à taille humaine. La belle météo permet de prendre son café dehors quasiment tous les jours de l’année et on ne regarde pas son portefeuille pour boire un café contrairement à Paris !

Ma crainte, en revanche, est que Lisbonne se laisse écraser par le tourisme de masse et que la ville devienne une sorte de Disneyland au détriment des choses typiques comme les petites mamies à leurs fenêtres et le linge qui pend dans les rues. Perdre l’authenticité du Portugal serait triste. »

Mirana, falas português?

« Je ne parlais pas le portugais avant d’arriver au Portugal. En revanche j’étais bilingue anglais. J’ai vraiment parlé portugais au bout de 3 ans. Quand on est français on a toujours honte de parler une langue étrangère, pendant 1 an et demi je parlais qu’anglais et puis j’ai eu un déclic.

A ce moment-là, je me suis dis que si je faisais des erreurs ce n’était pas si grave et les portugais sont très compréhensifs face aux petites erreurs qu’on peut faire.  J’ai commencé à aller faire mes courses dans les petits marchés du coin et je me forçais à parler portugais avec les maraîchers, les bouchers, les poissonniers … Au final, je peux dire que c’est en faisant mon marché que j’ai vraiment appris à parler portugais (rires). »

Quel est le rapport de Mirana avec la France aujourd’hui?

« Je ne regrette pas d’être partie de France, en revanche, je dois avouer que la charcuterie et le fromage français me manquent un peu ainsi que les pâtisseries françaises. Au Portugal, les pâtisseries sont très généreuses avec beaucoup de crèmes et œufs. Je préfère les pâtisseries françaises ! Bon j’aime quand même beaucoup les pasteis de nata surtout celles de Belém ! Un délice ! Je rentre en France tous les trimestres. C’est hyper simple j’habite à Lisbonne, ma famille est à Paris, il y’a des vols réguliers et peu chers. »

Les questions en vrac d’Anne-Sophie à Mirana.

Une petite habitude portugaise que vous avez prise? J’en ai honte ! (rires) Dès qu’il y’a un peu de bruit dans la rue, je me mets à la fenêtre, comme les mamies ici, pour regarder ce qu’il se passe. Sinon, j’ai aussi pris l’habitude, chaque jour, de prendre un petit café au kiosque du coin, comme le font beaucoup de portugais.

Une idée reçue que vous aviez sur les portugais avant d’y vivre ? Ils sont poilus avec un mono sourcil mais ce n’est pas vrai du tout (rires).

Votre plat portugais préféré ? Les « bochechas de porco alentejana », ce sont des joues de porc, une spécialité d’Alentejo, c’est super bon !

Votre lieu préféré au Portugal ? Monsaraz, c’est sauvage, paisible, la gastronomie y est bonne. J’y vais au moins une fois par an. J’adore !

Un conseil pour des futurs arrivants ? S’intégrer ! Beaucoup de gens viennent et repartent au bout d’un an car ils ont un peu le mal du pays mais il faut s’intéresser à la culture du pays et bien s’intégrer, c’est important !

Johanna, conseillère immobilière freelance installée en Algarve

Johanna, toulousaine installée en Algarve en 2014 puis en 2017.

Après un « coup de bluff » en 2014, Johanna s’est vraiment installée au Portugal en 2017.

« Je n’avais jamais vécu à l’étranger avant de partir vivre au Portugal. En France, je travaillais dans le secteur de l’esthétisme et du bien-être et mon mari était ingénieur et aussi joueur de poker professionnel. En 2014, on a eu envie de tenter l’aventure de vivre à l’étranger mais on ne savait pas vraiment où s’installer. La seule chose que nous voulions c’était de pouvoir poursuivre nos activités professionnelles respectives.

L’Algarve est une région touristique avec de nombreux hôtels et spa donc pour moi c’était facile de trouver un travail là-bas. Mon ami a cherché aussi dans son domaine et il a trouvé un poste d’ingénieur. Nous avons alors décidé de tenter l’aventure en Algarve alors que nous ne connaissions ni lui ni moi le Portugal. En 2014, nous sommes donc arrivés au Portugal pas par coup de cœur mais un peu par hasard. Mais, après quelques semaines, nous nous sommes très vite attachés à cette belle région. Nous sommes restés 1 an et demi, dans la ville d’Albufeira. Puis, mon compagnon a reçu une offre intéressante pour son travail en Autriche, à Vienne, nous y sommes donc partis. Adeus le Portugal et Hello l’Autriche!

Après six mois à Vienne, on ne s’y plaisait pas et là on a décidé de tout plaquer. On voulait partir 1 an en dehors de l’Europe et on a décidé de partir au Costa Rica. On a pu se balader un peu partout en Amérique latine, cela fut une super expérience!

Fin 2017, après 1 an de voyage en Amérique Latine, retour à la « vraie vie »! On est rentré en France, à Toulouse. Nous n’avions pas prévu de retourner au Portugal à ce moment-là. On s’est laissé deux mois pour prendre une décision concernant notre avenir. Rester en France ou s’installer définitivement dans un pays étranger. J’avais tellement eu un coup de cœur pour le Portugal que j’ai un peu forcé les choses pour qu’on y retourne et nous y sommes retournés !

Cette fois-ci, nous avons essayé Lisbonne. J’avais envie d’ouvrir une boutique d’esthétique dans la capitale mais les loyers des locaux commerciaux étaient très élevés et c’était compliqué. Après six mois à Lisbonne, je ne voulais pas rester dans la capitale, je ne m’y plaisais pas trop, c’était une trop grosse ville pour moi, et le loyer de l’appartement était assez cher. Du coup, nous avons décidé de retourner en Algarve. On a choisi de s’installer à Lagos, notre ville «coup de cœur» lors de notre premier séjour. C’est une ville à taille humaine, on y trouve tout: supermarché, marché, plage, cinéma, petit centre ville animé et c’est une ville qui vit même l’hiver. C’est important quand on y habite à l’année. Je ne serai pas retournée vivre à Albufeira comme la première fois, c’est trop le «Ibiza» de l’Algarve. »

Le point de vue de Johanna concernant les démarches d’installation au Portugal.

« Au niveau de mon installation au Portugal, j’ai trouvé ça un peu compliqué au début notamment à cause de la barrière de la langue. Pour les papiers (numéro fiscal, légalisation de la voiture, sécurité sociale…), c’est faisable seul, mais quand on ne parle pas la langue ça peut être stressant et prendre du temps. Pour ma part, je me suis faite accompagnée par un professionnel dans plusieurs démarches administratives. Cela m’a permis d’être plus sereine et m’assurer que les démarches étaient faites correctement. »

Pourquoi Johanna a-t-elle finalement acheté plutôt que loué?

« En 2014, lors de notre premier séjour au Portugal nous étions en location à Albufeira. Fin 2017, quand nous sommes revenus, nous avons pris une location à Lisbonne qui était assez onéreuse.

Après 6 mois, nous souhaitions retourner en Algarve, nous avons regardé les locations disponibles et là stupeur! Nous ne trouvions rien. Personne ne louait de logements en longue durée. Face à cette situation, on a pris la décision d’acheter. On faisait des allers-retours réguliers entre Lisbonne et Lagos jusqu’à trouver notre logement à Lagos. Je passais 3 heures par jour à regarder les logements en vente. Un jour, j’ai vu une annonce sur internet qui répondait à tous nos critères. J’ai appelé de suite, on descendait en Algarve le lendemain pour visiter l’appartement et on l’achetait le jour même. Il faut se positionner très vite actuellement car les bonnes affaires partent en quelques heures. »

De l’esthétique à l’immobilier: comment Johanna est-elle passée d’un secteur à l’autre au Portugal?

« Initialement, je travaillais dans l’esthétisme et le bien être. Lors de notre première expérience au Portugal, j’ai postulé à partir de Toulouse auprès de spa de différents grands hôtels d’Algarve et j’ai très rapidement eu de nombreux retours positifs. En Algarve, si vous parlez anglais et que vous souhaitez travailler dans le secteur du tourisme c’est assez simple de trouver un emploi.

Quand je suis revenue fin 2017, j’ai complétement changé de domaine puisque je suis devenue conseillère immobilière. La différence avec un agent immobilier est que je ne travaille pas pour une agence. Je suis freelance donc je suis impartiale quant aux biens que je présente. Je suis arrivée dans le secteur de l’immobilier un peu par hasard. J’ai vu une annonce sur un groupe Facebook de Lisbonne et j’ai postulé. Je suis d’une famille de commerçants, le contact client et la vente font partis de moi (rires) donc finalement ça n’a pas étonné mon entourage que je change de secteur pour celui-là. »

Comment Johanna s’est-elle créée un cercle d’amis en Algarve?

« Depuis que je vis en Algarve, je profite bien sûr beaucoup des plages, qui sont magnifiques.  Je fais aussi beaucoup plus de sorties (restaurants, bars..), sortir ici et moins cher qu’en France, même en Algarve qui est une région touristique. On peut facilement manger à deux pour 20 euros et on mange comme 10 !

La photo « coup de coeur  » de Johanna: un petit coin de paradis en Algarve 

Quand je suis arrivée au Portugal, je ne connaissais personne. C’est au fur et à mesure que je me suis créée un réseau. Au début c’était principalement des anglais car en Algarve il y’a beaucoup d’anglais et je ne parlais pas portugais. Maintenant je côtoie des personnes d’origine portugaise qui habitaient en France et qui ont décidé de revenir dans leur pays d’origine et aussi des portugais qui parlent anglais (je suis en train de prendre des cours particuliers de portugais donc j’espère rapidement pouvoir parler  portugais avec eux). Pour créer ce cercle d’amis, j’ai beaucoup utilisé les groupes Facebook et participé aux événements qui pouvaient être organisés dans la région. Quand on part vivre à l’étranger il faut oser aller vers les gens pour créer un réseau social, si on ne se bouge pas c’est sûr on rencontre personne. Participer à des activités sportives peut aussi être un bon moyen de rencontrer des gens.  Via la danse que je pratique ici en Algarve je me suis faite des amies.

Aujourd’hui, je suis heureuse au Portugal, ce qui me manque le plus ce sont ma famille et mes amis de France, j essaye de rentrer une fois tous les trimestres. Il y a une ligne aérienne Faro-Toulouse et les prix sont très accessibles donc c’est top. »

Les questions en vrac d’Anne-Sophie à Johanna.

Pain au chocolat ou Pastel de nata? Alors on ne dit pas «pain au chocolat» chez moi, on dit «chocolatine» ! (rires) et je préfère la chocolatine.

Des habitudes portugaises prises? Je conduis « à la portugaise », peu de clignotants, je klaxonne souvent et je force dans les ronds-points. La conduite à la méditerranéenne quoi ! (rires). J’ai aussi pris l’habitude de manger dans ce que l’on appellerait en France des « bouis bouis ». Je dis cela sans connotation négative, mais au Portugal, il y’a beaucoup de tout petits restaurants, pas forcément très beaux, mais dans lesquels la nourriture est juste succulente. J’adore y manger!

Lieu préféré ? La région du Douro, je ne pensais pas que ça pouvait être aussi jolie, je n’y suis allée qu’un week-end pour le moment mais j’ai vraiment hâte d’y retourner.

Un conseil pour des futurs arrivants? Bien se préparer, se documenter sur les différentes démarches, se renseigner sur les prix du marché immobilier… Ça permet de gagner du temps. Il faut aussi bien sélectionner la région où on veut s’installer. C’est un petit pays mais les régions sont très différentes les unes des autres donc suivant ce qu’on a besoin, il faut en privilégier certaines plutôt que d’autres.

En conclusion

Nous sommes tous différents! Mon expérience, celles d’Alex, Anne-Marie, Johanna, Mirana, Nathalie, la vôtre, ne sont et ne seront pas les mêmes. Cependant, je pense, qu’avant toute décision de partir vivre à l’étranger, il est important d’avoir un retour d’expérience de personnes qui ont vécu la situation que vous vous apprêtez à vivre. Et si ce n’est pas encore fait, je vous invite à découvrir la première partie de cet article avec 3 autres témoignages. Pour y accèder, cliquez ici.

Êtes-vous prêt, vous aussi, à vivre la même expérience et partir vivre au Portugal? 

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